Ampoule fluocompacte, danger : attention au mercure

Moins consommatrice en énergie, l’ampoule fluocompacte a détrôné l’ampoule à incandescence. Toutefois, contenant du mercure, celle-ci fait couler beaucoup d’encre. Évoquant une éventuelle nocivité, la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC) appelle à la prudence. Si intacte l’ampoule fluocompacte ne présente aucune risque, cassée elle doit être traitée avec précaution. Ainsi, en cas de bris d’une ampoule fluocompacte, il convient d’aérer et quitter la pièce pendant une vingtaine de minutes afin d’éviter de respirer les vapeurs toxiques de mercure. Puis, équipé d’un gant en plastique, il faut ramasser les débris de verre à l’aide d’un balai ou d’un papier absorbant humide et les jeter à la poubelle. Attention à ne surtout pas utiliser un aspirateur qui contribuerait « à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure » alerte la CSC.
Bien entendu, pour éviter toute pollution environnementale, les ampoules fluocompactes en fin de vie doivent être jetées dans les conteneurs de retraitement (bacs réservés à cet usage à l’entrée des magasins revendeurs, centres de tri sélectif).

La CSC recommande aux consommateurs de privilégier les ampoules fluocompactes affichant de faibles quantités de mercure. Elle demande parallèlement aux pouvoirs publics de « déterminer les valeurs maximales d’exposition aux vapeurs de mercure acceptables dans l’air ambiant ».

Lampe fluocompacte : attention au danger d’émission d’ondes électromagnétiques

La Commission de sécurité des consommateurs pointe également du doigt les dangers liés aux émissions d’ondes électromagnétiques produites par les ampoules fluocompactes. Pour prévenir tout risque, elle conseille de se tenir à une distance minimale de 30 centimes d’une lampe fluocompacte. Par précaution il est donc préférable de ne pas équiper d’une ampoule fluo-compacte les lampes de bureau ou de chevet.