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Investir dans une SCPI comporte des frais diversifiés. L’investissement en pierre papier, de plus en plus populaire en France et en comprendre ces frais est essentiel pour optimiser son investissement. Voici un tour d’horizon.

Frais de souscription

Première étape, l’investisseur doit payer les frais de souscription. Ce coût correspond à plusieurs éléments :

  • frais liés à la création de parts ;
  • rémunération du distributeur ;
  • droits d’enregistrement et autres frais administratifs.

Ces frais varient entre 5 et 12% du montant investi. Ils déterminent le prix d’achat des parts de la SCPI.

Frais de gestion annuelle

Pour assurer le bon fonctionnement de la SCPI, des frais de gestion sont prélevés chaque année. Ils concernent principalement :

  • la rémunération du gestionnaire ;
  • les coûts d’administration et de fonctionnement.

Ces frais représentent un pourcentage de la capitalisation totale ou des revenus locatifs bruts perçus par la SCPI. Cette proportion fluctue généralement entre 0,5% et 1,2%.

Frais de transaction

Au moment de céder ses parts de SCPI, l’investisseur rencontre souvent des frais de transaction. Ces derniers correspondent à :

  • une commission sur la vente ;
  • des droits d’enregistrement.

Il existe aussi parfois des frais spécifiques en cas de retrait prématuré.

Bon à savoir : un marché secondaire pour les parts de SCPI

Si l’investisseur souhaite vendre ses parts avant la fin du délai de détention, il peut le faire grâce au marché secondaire. Néanmoins, cela implique dans certains cas des frais supplémentaires comme :

  • une décote sur le prix de cession ;
  • des droits d’enregistrement – différents des frais de sortie prévus initialement.

Toutefois, ces frais ne concernent pas systématiquement toutes les SCPI et peuvent être négociés.

Frais liés aux investissements immobiliers

Les SCPI réalisent régulièrement des acquisitions ou des travaux dans leur parc immobilier. Ces opérations engendrent des frais que l’on peut catégoriser ainsi :

Achat et vente d’actifs immobiliers

Ces transactions génèrent des coûts tels que :

  • frais de notaire ;
  • droits d’enregistrement ;
  • commissions d’agence.

Rénovation et entretien du patrimoine immobilier

La bonne gestion d’un parc immobilier passe aussi par des dépenses plus régulières, incluant :

  • l’entretien courant des biens ;
  • les travaux de maintenance ;
  • les rénovations et mises aux normes.

Cela permet de préserver la qualité des actifs immobiliers et d’optimiser les revenus locatifs pour les investisseurs.

Comment minimiser l’impact des frais sur son investissement ?

Pour maximiser le rendement de son investissement, il est important de prendre en compte tous ces éléments. Quelques conseils peuvent toutefois aider à réduire leur impact :

  1. négocier les frais de souscription : certaines SCPI offrent une réduction ou une exonération de ces frais pour attirer de nouveaux investisseurs ;
  2. comparer les SCPI : choisir celle qui offre les meilleurs rendements nets de frais peut faciliter l’accès à un bien avec moins de frais ;
  3. éviter de céder ses parts prématurément : cela permet d’échapper aux frais spécifiques liés au marché secondaire ou aux retraits anticipés ;
  4. limiter la rotation du portefeuille : conserver ses parts plus longtemps limite les coûts associés aux transactions, acquisitions et cessions.

Enfin, il ne faut pas oublier que la rentabilité d’une SCPI dépend aussi de sa gestion efficace. Une bonne diversification géographique et sectorielle peut également contribuer à améliorer les performances globales.

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