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La crise sanitaire a impacté tous les secteurs de métiers dans le monde entier. L’immobilier fait partie des domaines où l’impact de la crise est assez aléatoire d’une région à une autre. À Bordeaux, la pandémie du coronavirus a-t-elle réussi à déstabiliser l’immobilier de la ville ?

L’impact de la covid-19 sur le marché immobilier français en général

En France et même sur le plan mondial, la crise sanitaire a occasionné la chute drastique des prix du marché immobilier. Ces prix avaient d’abord connu une flambée importante avant de finalement baisser, voire stagner notamment dans certaines grandes villes. Selon certaines études, cette chute vertigineuse des prix est due au confinement.

Toujours durant cette période, il y a eu de fortes demandes de biens immobiliers aux caractéristiques bien précises. Toutefois, le constat demeure identique : le prix du m² a connu une importante hausse dans presque toutes les villes avant de se stabiliser. Il y a néanmoins certaines régions dans lesquelles le retour à la normale n’est pas encore envisageable.

immobilier bordelais

Le cas particulier de la ville de Bordeaux

Alors que les prix chutaient à travers le monde, Bordeaux et quelques autres villes ont su échapper à cette tendance. Toutefois, la crise a quand même eu son petit effet sur divers secteurs de l’immobilier à Bordeaux ainsi que sur son économie en général.

Des logements anciens aux habitats neufs en passant par les locations, plusieurs reconfigurations ont été faites. En réalité, depuis plus d’une dizaine d’années, Bordeaux était la 3e ville la plus chère derrière Lyon et Paris. Cette crise a donc uniquement eu pour effet de ramener le prix de l’immobilier dans une fourchette raisonnable. Toutefois, ne vous attendez pas à une baisse importante, car la ville de Bordeaux demeure une destination de choix. La demande ne cesse d’augmenter et de nouvelles offres aux caractéristiques intéressantes voient le jour.

Les taux d’emprunt restent également au plus bas et la durée des prêts se trouve rallongée pour faciliter l’accès à l’immobilier aux particuliers. Pour ce qui est des projets immobiliers à Bordeaux en général, la demande est davantage tournée vers de grandes superficies avec des aménagements extérieurs. La proximité avec les lignes de transport et d’autres commodités font partie des premiers critères de sélection.

L’immobilier neuf à Bordeaux

En ce qui concerne les programmes immobiliers neufs à Bordeaux, ils demeurent au beau fixe avec une grande variété d’offres. Ces dernières sont adaptées à tous les budgets et présentent des caractéristiques uniques. Vous pouvez également bénéficier des aides à l’achat, de quoi alléger considérablement vos dépenses. Ces programmes bordelais vous offrent de l’espace, des aménagements extérieurs intéressants et d’excellentes commodités.

Bon nombre de programmes immobiliers furent d’abord interrompus dans les premiers mois qui suivirent la crise sanitaire. Fort heureusement, cela n’a pas ralenti pour autant les transactions immobilières. En revanche, il y a eu plus de demandes que d’offres disponibles, mais divers compromis ont été trouvés. Une hausse des prix de nombreux biens immobiliers dans le neuf a été observée vers la fin de l’année 2020 pour un repli spectaculaire durant le premier trimestre de 2021.

Dans le neuf, la demande était beaucoup plus tournée vers les maisons plutôt que les appartements. Le constat est clair : les Français achètent des biens immobiliers de plus en plus grands. Il y a donc moins d’appartements vendus comparativement aux maisons, bien que la demande de petites superficies demeure présente. Le confinement découlant de cette crise a suscité le besoin d’avoir des logements plus grands et confortables pour ne pas se sentir à l’étroit.

L’immobilier ancien

Les logements anciens ont également connu une légère hausse vers fin 2020 pour finalement se stabiliser. La demande de ce secteur est de plus en plus en hausse comparativement aux années précédentes. Nous avons aussi noté un fort penchant pour les constructions en pierre. Depuis quelques mois à Bordeaux on assiste à une non-négociation des acheteurs sur les prix proposés. Ici également, les maisons sont plus demandées que les appartements avec les mêmes besoins de commodités. En ce qui concerne les acheteurs, ces derniers sont même prêts à payer au-delà du prix indiqué par les vendeurs.

Ce rabattement sur les logements anciens s’explique surtout par la frustration de certains acheteurs de ne pas trouver le bien de leurs rêves dans le neuf. Pour peu que ces habitations anciennes soient écologiques et conformes aux normes pour un bon confort thermique, la décision est vite prise. Pour les vendeurs également, c’est une aubaine avec les divers programmes d’encouragement à la vente de biens anciens.

investissement locatif, Bordeaux

L’investissement locatif

De nombreux ménages se sont tournés vers la location à défaut d’acquérir un bien immobilier en tant que propriétaire. De la même façon, étant donné que le tourisme a connu un petit déclin, les offres de location sont désormais de plus longue durée. Il y a en outre de plus en plus de demandes de location avec des offres revues à la baisse. L’immobilier bordelais a également connu l’implantation de nombreux nouveaux logements locatifs.

La plus grande surprise de ce secteur est le retour en force des logements meublés. Il y a ainsi de moins en moins de logements vides, ce qui n’est pas pour déplaire aux locataires. Bordeaux se place d’ailleurs en tête des villes avec le plus grand nombre d’habitations meublées (juste devant Paris et Saint-Denis) à but locatif (plus de 63% en janvier 2021).

Nous assistons également à une montée impressionnante des annonces immobilières pour des locations meublées. Autre nouveauté, les meublés sont devenus moins chers que les logements locatifs vides. De plus, les locations saisonnières vont bientôt reprendre avec cette fois-ci la location meublée de courte durée. Pour les investisseurs, la location est une valeur sûre et la crise a contribué à y voir un refuge tant financier que matériel.

C’est un excellent moyen d’avoir un complément de revenus non négligeable et d’assurer sa retraite. De plus, avec les nombreux dispositifs d’aides (Pinel, Denormandie, etc.), le locatif a de beaux jours devant lui et la crise ne peut en aucun cas ralentir ce secteur.

Le point avec les agences immobilières bordelaises

Les vendeurs sont beaucoup plus enclins à faire des concessions sur les prix de vente de leurs biens immobiliers. Une réduction de 1 à 5% est souvent autorisée pour conclure la vente plus rapidement. Cela aurait pour objectif de ramener le pouvoir d’achat général à un niveau moyen.

Les agences immobilières également ne mettent plus la pression aux potentiels acquéreurs après une visite du logement. Le temps de réflexion accordé est beaucoup plus large, (un mois environ contre huit jours habituellement). Cela permet ainsi aux futurs acheteurs de bien analyser leur choix pour ne pas le regretter plus tard. Parallèlement, des notaires aux courtiers en passant par les agents immobiliers, ces acteurs continuent de faire tourner leurs activités notamment avec des solutions digitales.

Il est en effet de plus en plus commun de voir une vente se conclure à l’issue d’une visite virtuelle. Les visites physiques se poursuivent néanmoins dans le respect des mesures de protection contre cette pandémie. Les agences immobilières pourront rouvrir au public à partir de mi-mai.

Par ailleurs, le prix de l’immobilier variant fortement, le choix d’une offre peut devenir problématique. C’est pour cela que pour une vente, un achat ou une location, les particuliers se tournent davantage vers les agences. Il est donc crucial de dénicher la bonne offre, d’autant plus avec le grand nombre de personnes pointant au chômage à cause de la crise. Cette situation a surtout entraîné le report de plusieurs projets immobiliers ou simplement une concrétisation des projets déjà établis avant le début du confinement.

agence immobilière bordelaise

Quelques perspectives concernant l’immobilier à Bordeaux

Pour faire face à la crise, de nombreuses entreprises ont adopté le télétravail. Travailler depuis son domicile présente de nombreux avantages, mais suscite aussi le besoin d’avoir un chez-soi confortable. Pour les télétravailleurs de Bordeaux, ce sera certainement le moment d’investir dans l’achat ou la location d’un bien immobilier plus grand et plus confortable. La demande de maisons et d’appartements avec balcon, terrasse, jardin et autres commodités devrait notamment connaître une forte croissance. Les quartiers calmes et bien desservis en réseau de transport seront pris d’assaut. Les résidences secondaires également sont susceptibles d’avoir le vent en poupe très prochainement.

Toutefois, il ne faut pas oublier que les Français apprécient davantage les logements économiques et écologiques. Ainsi, en dehors de l’emplacement et des aménagements extérieurs, l’attention est également portée vers l’isolation et la capacité énergétique des habitations.

La crise a conduit à de nouvelles opportunités concernant l’immobilier bordelais. Elle a fait ressortir des besoins jusque-là éclipsés et de nouvelles procédures pour l’acquisition d’offres. Nous n’irons pas jusqu’à dire que cette crise était bénéfique, mais elle a néanmoins insufflé un nouveau dynamisme à l’immobilier à Bordeaux et dans d’autres métropoles. Toutefois, la demande immobilière demeure réelle et chaque acteur du secteur fait de son mieux pour apporter sa pierre à l’édifice. L’immobilier bordelais a donc bien su gérer et a résisté à cette crise découvrant par la même occasion de nouveaux centres d’intérêt.

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